L’impact du chewing-gum sur la concentration des élèves

Dans le monde éducatif, le chewing-gum est un sujet qui divise. Pour certains, c’est un gadget gênant, pour d’autres, il est un outil efficace. Nous avons souvent entendu dire que mâcher du chewing-gum pourrait améliorer la concentration des élèves. Plusieurs études soutiennent cette idée, notamment une recherche menée par l’Université de Cardiff, qui montre que les élèves qui mâchent du chewing-gum peuvent avoir une meilleure activité cérébrale. En effet, l’action de mâcher augmente le flux sanguin vers le cerveau, ce qui peut booster l’éveil et, par conséquent, la productivité.

Cependant, ne soyons pas trop rapides à glorifier ce petit morceau de gomme. Le bruit incessant des mastications pourrait agacer certains, et entraîner des distractions plus qu’il n’améliore la concentration. À notre avis, il serait judicieux d’instaurer des règles claires concernant son usage en classe pour minimiser tout potentiel désagrément.

Les avantages et inconvénients perçus par les enseignants

Chaque médaille a son revers. En ce qui concerne les enseignants, les avis divergent. Certains professeurs constatent une baisse des bêtises lorsque leurs élèves mâchent du chewing-gum. Le fait de mâcher pourrait aider à canaliser leur énergie, les rendant moins enclins à bavarder ou à faire des écarts disciplinaires. En revanche, d’autres enseignants signalent plus de déchets en classe et considèrent le mastiquer en cours comme un manque de respect.

Pour nous, la solution idéale réside dans le compromis. Pourquoi ne pas autoriser le chewing-gum pendant les examens ou les sessions d’étude personnelle où le besoin de concentration est crucial, tout en le bannissant lors des cours où l’attention collective est requise?

Une comparaison internationale: Comment d’autres pays régulent le chewing-gum à l’école?

Jetons un œil au-delà de nos frontières pour voir comment d’autres s’y prennent. Au Japon, par exemple, le chewing-gum est souvent banni dans les écoles primaires, mais il est toléré dans les établissements secondaires où les élèves sont jugés suffisamment matures pour l’utiliser de manière responsable.

Aux États-Unis, l’approche varie fortement selon les écoles. Certaines permettent aux élèves de mâcher du gum sous certaines conditions, comme garder leur emplacement propre. Le ratissage des bonnes pratiques pourrait être une voie à explorer pour ajuster notre propre politique.

Nous pensons que regarder comment d’autres systèmes éducatifs traitent ce sujet peut offrir des pistes intéressantes pour l’adaptation des règles à nos propres réalités culturelles et scolaires. Cela dit, sur le plan national, pourquoi ne pas lancer une discussion ouverte entre les enseignants, les élèves et les parents pour décider d’une politique cohérente qui fait sens pour tout le monde ?

Pour terminer, il est à noter que, selon une enquête de Mintel, plus de 71% des adolescents mâchent occasionnellement du chewing-gum. Face à une telle popularité, le débat autour de cette habitude en classe est certainement loin d’être clos, mais il est essentiel de le cadrer avec intelligence pour favoriser une ambiance d’apprentissage sereine.